Dacia : Stratégie Commerciale en Europe de l'Ouest

Bonjour !

Je vous mets un nouvel article concernant un éventuel changement de stratégie de la commercialisation de la marque Dacia en Europe de L'Ouest.

http://news.caradisiac.com/Dacia-et-Renault-se-separent-059

Bonne lecture !

Bonjour à tous !

Voici les nouvelles ambitions de Renault concernant la marque Dacia en France :

http://news.caradisiac.com/Dacia-et-ses-grosses-ambitions-sur-le-marche-francais-639

Bonne Lecture !

merci indo

Bonjour !

Bernand Cambier, Directeur commercial de Renault France, s'exprimait au micro de BFM tv le 2 novembre dernier.

Celui-ci est revenu sur le succès de Dacia en France.

Voici quelques extraits choisis :

Citation :

Ce qui fera la Une de l'actualité économique en France c'est sans doute l'automobile, parce que le marché va sans doute s'installer en recul ce au mois d'octobre ?

Bernard Cambier : On n'a pas encore les chiffres définitifs du mois d'octobre, mais globalement, le marché véhicule particulier devrait baisser aux alentours de 19 % et le marché du véhicule utilitaire lui va progresser aux alentours de plus 5 %.

Mais on a l'impression qu'on est sur un point de bascule...

Absolument, puisqu'à fin septembre, le marché était toujours positif et à fin octobre le marché va passer négatif.

Mais ce qui est très intéressant, c'est que je disais sur BFM en début d'année que le marché risquait de baisser de moins 10 %. Et aujourd'hui, on a revu nos prévisions : le marché sera de l'ordre de moins 5 % sur l'année 2010.

Mais combien ça vous coûte ? C'est grâce à vous finalement si on arrive à limiter la casse : on le voit tous, on est tous sollicités par des offres commerciales sans précédent. Est-ce que vous arrivez à gagner de l'argent quand même avec les voitures que vous nous vendez ?

Il est certain qu'il y a une très forte pression commerciale sur le marché, mais regardez Dacia : Dacia est un bon exemple.

Dacia aujourd'hui va faire 5 % du marché, plus de 100 000 voitures, et il n'y a aucun rabais sur Dacia et une très forte réussite, puisque c'est aujourd'hui la sixième marque en France et la quatrième marque à particulier.

Vous nous donniez l'exemple la dernière fois que vous étiez venu du Duster, qui était avec un prix affiché à 12 000 euros et qui sortait de vos concessions pratiquement à 17 000. C'est ça ?

C'est ça, 17 500 à peu près.

Parce qu'on avait l'impression finalement d'acheter un véhicule pas très cher, et donc on alourdissait la note avec les options ?

D'abord parce que le Duster de Dacia est un véhicule séduisant, qui séduit absolument la totalité des clients, et puis il a un prix extrêmement compétitif que vous ne retrouvez pas sur le marché.

D'ailleurs, on a eu des chiffres à la fin de la semaine dernière venus des concessionnaires. Il y avait eu pas mal de tensions quand même au départ quand Dacia est entré dans les concessions : les concessionnaires étaient très inquiets , ils se demandaient « mais où est-ce que nous on va gagner notre vie si jamais on se met à vendre des Dacia ». Les choses se sont finalement retournées : aujourd'hui ces concessionnaires sont ravis...

Oui, le syndicat des concessionnaires, le CNPA, a une espèce de baromètre qu'ils appellent la "Cote d'Amour" et aujourd'hui Dacia est sur le podium, numéro 1. Ce qui prouve que les concessionnaires sont complètement séduits par ce business modèle Dacia, et en plus par rapport à la "Dacia attitude" qu'on voit de la part des clients.

C'est quoi la "Dacia attitude" ?

C'est un phénomène de fond : c'est à dire que les clients achètent de plus en plus utile et c'est ce que l'on retrouve chez Dacia. C'est ce que vous retrouvez dans tous les biens de consommation mais également dans l'automobile et ça vous le retrouvez chez Dacia. Donc c'est ce qu'on appelle "Dacia attitude" au niveau global.

Le fait que ce soit quand même assez rudimentaire donne de la fiabilité, et visiblement dans la relation client, pouvoir offrir une voiture fiable c'est très important ?

C'est l'un des critères du succès de Dacia, c'est à dire la simplicité des modèles et surtout leur fiabilité et surtout encore leur rapport qualité/prix.

Ça veut dire que la question qu'on pose à Renault depuis que cette aventure est lancée, elle reste pleine et entière : est-ce que ça ne va pas vous vampiriser ? Est-ce que Renault n'est pas en train justement de prendre une "Dacia attitude" globale sur l'ensemble du groupe ?

Aujourd'hui, on n'a pas du tout de cannibalisation entre Renault et Dacia : personne n'hésite entre une Sandero et une Clio. Et aujourd'hui 60 % des gens qui achètent des Dacia sont des gens qui viennent du véhicule d'occasion.

En revanche, il y a un élément extrêmement positif que nous venons de constater : les premiers clients "renouvelant" de Dacia, renouvellent aujourd'hui soit en Dacia soit en Renault, donc plutôt qu'une cannibalisation c'est un point extrêmement positif pour la marque Renault.

Il a raison dans ce qu'il raconte. Dacia, en France, est un très gros succès.