La Logan séduit les Iraniens
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Unité de fabrication de la Logan en Iran
Dix jours après le lancement de la Logan en Iran, Renault annonce avoir enregistré plus de 100.000 réservations.
Cette implantation en Iran représente un investissement de plus de 227 millions d'euros pour Renault.
- le 12/03/2007 - 11h50
En Iran, la Logan a été renommée Tondar-90. Commercialisée depuis le 2 mars dernier, elle a déjà séduit plus de 100.000 Iraniens qui se sont inscrits pour l'acheter et ont versé 5800 euros d'accompte. "Nous avons eu plus de 50.000 inscriptions pour acheter la Tondar en moins d'une semaine", a déclaré un responsable presse d'Irankhodro, le premier constructeur automobile iranien.
La société Saïpa, l'autre grande compagnie iranienne, en a également pré-vendu plus de 50.000 exemplaires. "Nous avons également eu plus de 50.000 inscriptions et plus de 70% des acheteurs ont préféré le modèle avec toutes les options" qui coûtera 8.600 euros, a déclaré pour sa part un responsable de la presse de Saïpa. Tondar (qui signifie Tonnerre) est assemblée dans les usines d'Irankhodro et de Saïpa et commercialisée par les réseaux de vente des deux sociétés.
De 6750 à 8600 euros
Les voitures seront livrées à partir du mois de mai, selon les deux constructeurs. C'est un grand succès pour Renault qui revient sur le marché iranien avec la petite Logan après plus de 25 ans d'absence. La marque affirme être en mesure de construire 500 voitures par jour. A ce rythme et donc de les livrer rapidement. La Tondar existe en trois modèles, du plus simple à un prix minimum de 6.750 euros, au plus sophistiqué avec toutes les options à 8.600 euros.
Renault et la partie iranienne avaient signé en mars 2004 un contrat de création d'une coentreprise, détenue à 51% par le constructeur français, pour la production de la Logan. Le projet a pris du retard à la suite notamment des demandes de la partie iranienne qui voulait pouvoir vendre le véhicule sur des marchés extérieurs où Renault est déjà présent. Ce qu'a finalement consenti ce dernier. La coentreprise, représentant un investissement de 300 millions de dollars (environ 227 millions d'euros), est le plus gros projet d'investissement direct du constructeur français en Iran depuis la révolution islamique.